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Dix ans de retard
5 octobre 2019

2019 : 5 octobre, Encore la "Feria del libro" de Montevideo

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Andrea Arismendi - Antoine Barral - Gustavo Espinosa - Verònica Pamoukaghlian

Ce samedi 5, en fin d'après-midi et début de soirée, toujours à l'espace Marosa, quelques moments intéressants. D'abord la présentation (par Marcos Almada et Esteban Castromàn) du projet "Poder Latino" qui veut mettre en réseau les petites maisons d'éditions indépendantes du continent pour faciliter la circulation des livres papier, audio ou électroniques, entre les divers pays. Excellente initiative vraiment nécessaire dont il faut souhaiter le succès.

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Ensuite de jeunes auteurs d'Uruguay et d'Argentine lisent des textes et parfois en commentent la genèse. 

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Puis c'est le tour de quatre poètes dans une lecture-performance qui me laisse perplexe. Les poètes sont vraiment des gens bizarres.

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Je m'échappe alors vers la grand salon bleu, où se déroule la remise des prix annuels de la "Chambre uruguayenne du livre" avec pour le vainqueur de chaque catégorie une statuette de Bartolomé Hidalgo (1788-1822), le fondateur de la littérature uruguayenne. J'arrive juste à temps pour la remise du prix du roman à Claudio Invernizzi, dont j'ai acheté le livre cette semaine. J'avais moi même un livre à remettre à l'écrivain Jorge Chagas dont je savais qu'il serait là. Alors que je m'aprête à sortir de la salle en partie plongée dans l'obscurité, je suis intercepté par Rafael Courtoisie que je n'avais pas vu. Il m'embrasse, me félicite encore pour mon bouquin et me fait asseoir dans un fauteuil libre près de lui. Nous échangeons quelques mots à mi-voix, mais au bout d'un moment je décide de retourner à l'espace Marosa car une lecture est prévue avec notamment Gustavo Espinosa, et je ne veux pas la rater.

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A mon arrivée, la salle est pleine ! Espinosa attire les foules, à juste titre. Je dois, m'asseoir sur le plancher au pied d'un guéridon dangereusement chargé de bouteilles et verres de bière. Avec Gustavo il y a des auteurs plus jeunes. Ils doivent raconter leurs rapports avec les livres depuis l'enfance. L'argentin Gonzalo Heredia évoque son père garagiste qui désaprouvait son goût pour la lecture. Ensuite Léonor Courtoisie s'exprime d'une façon émouvante en déballant devant nous les livres de son enfance qu'elle sort d'un grand sac. J'apprend en l'écoutant qu'elle est la nièce de Rafael. Enfin Gustavo Espinosa nous lit les premières pages de son prochain roman, qui promet ! 

On finit par une photo avec Gustavo Espinosa et deux amies, Ana Arismendi et Verònica Pamoukaghlian. J'ai ensuite l'occasion de discuter avec lui de l'avancement de la traduction que je fais d'un de ses romans.

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